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Les chansons de Léo

Vous retrouverez ici toutes les chansons de Léo. Je suis à la recherche d'un ou de plusieurs musicien(s) pour les mettre en musique. Si cela vous intéresse, contactez- moi !

À voix haute

Exposer, exprimer, crier qui je suis

À voix haute

Mes bonheurs, mes malheurs, mes erreurs, mes soucis

À voix haute

Cesser de me cacher, de me dissimuler, de me masquer

À voix haute

Affirmer, cracher, hurler au monde entier

À voix haute

Ma volonté, mon envie, mon désir

À voix haute

De vivre, de survivre, de m’en sortir

À voix haute

Fendre l’armure, panser mes blessures

À voix haute

Pour me défendre et pourfendre

À voix haute

Mes démons, mes dragons, ma part d’ombre

À voix haute

Ébranler mes certitudes, mes habitudes, mes servitudes

À voix haute

Lancer des mots

À voix haute

Prononcer des phrases

À voix haute

Pour exister, avancer, respirer,

À voix haute

Montrer mon vrai moi

À voix haute

Ne plus taire ma personnalité

À voix haute

Dire qui je suis en réalité

À voix haute

Pour enfin retrouver la fierté

D’être tout simplement moi.

Bonnie and Clyde

Liés par un serment plus fort que celui de l’amitié

Plus fort qu’un serment d’amour pour l’éternité

Liés par un serment de fraternité

Tous pour un et un pour tous

Pas de limite puisqu’il s’agit de nous

On est des Bonnie and Clyde

Prêt pour toi à partir en croisade

Prêts pour toi à commettre tous les crimes

Seule ma loyauté est légitime

Qu’importe tes actes, ce que tu fais

A la vie, à la mort, je m’y suis engagé

C’est le sang qui nous lie

Celui de nos racines, celui de notre crime

Complice par devoir, supposé victime

Ton choix enchaîne un peu plus nos vies

Alors si tu sautes je saute

Qu’importe ce que peut être ta faute

On est des Bonnie and Clyde

Prêt pour toi à partir en croisade

Prêts pour toi à commettre tous les crimes

Seule ma loyauté est légitime

Qu’importe tes actes, ce que tu fais

A la vie, à la mort, je m’y suis engagé

Ce secret désormais nous unis

Nos cœurs se retrouvent asservi

Ce silence nous menotte à jamais

Siamois scélérat jumelés

Alors croix de bois croix de fer

Si je mens je vais en enfer

Qu’importe le poids de ma culpabilité

Pour toi, je suis prêt à tout endurer

On est des Bonnie and Clyde

Prêt pour toi à partir en croisade

Prêts pour toi à commettre tous les crimes

Seule ma loyauté est légitime

Qu’importe tes actes, ce que tu fais

A la vie, à la mort, je m’y suis engagé

A deux nous serons les plus forts

Dys

J’ai toujours confondu les mots du dictionnaire

Mélangé les lettres de mon vocabulaire

Étiqueté comme un DYS

Erreur de lecture, le logiciel a un vice

Dys

Lexique de la vie

Bordel de nuances

On ne me laisse pas ma chance

Je suis trop lent pour votre détente

Alors vous me traitez d’ignorant

Dys

Tant de gens qui me dédaignent

Méprisant, leur vision hautaine

Mon dys est mon super pouvoir

Je vois un monde que vous ne pourrez jamais concevoir

Dys

Corde de mes accords

Chercher la note et le décor

Partager mon univers

Étrange, bizarre, extraordinaire

Dys

Crédit de ma pensée

Pour quelques mots mal orthographiés

Dévalorisé et moqué

Pour quelques lettres déplacées

Voilà que je dis-

simule mes écrits

Me cacher pour éviter que l’on rie

Relisant sans cesse par peur, par stress

Cette faute qui me vaut vos critiques qui me blessent

Cette Dys qui m’oppresse

Mais pas de pitié pour la faiblesse

Dys

Fonctionnement de mon cerveau

Trop complexe pour vous petits idiots

Je vois le monde et les mots dans une autre dimension

Cela vous échappe pauvres petits moutons

Dys

Cerner mon unicité grâce à cette tare

Avoir la chance de porter sur l’univers un autre regard

C’est vrai je ne rentre pas dans le moule

Je me distingue au milieu de la foule

Dys

Continuer sur le chemin de la fierté

Être dys n’est pas être handicapé

Ma lecture est différente

Mais non moins pas intelligente

Et si ma manière d’envisager le monde vous déplaît

Que pour quelques lettres vous me rejetez

Rappelez-vous que vous aussi vous commettez des fautes

Balayez devant votre porte,

Je vous emmerde mes p’tits potes.

Il y a des jours

Il y a des jours où la raison m’abandonne,

Où je n’aime plus rien n’y personne.

Je ne suis qu’une coquille vide

Anesthésié, étiolé et insipide.

Je n’ai envie de rien et je doute

De l’amour des miens, il m’en coûte.

Les larmes inondent mon âme

Et ma vie n’est plus qu’un drame.

Je n’ai plus la force de lutter

Toutes mes guerres m’ont trop fait endurer.

On me dit que je suis un phénix, légende,

Que je renais toujours de mes cendres,

Mais savez-vous ce que je fais

Pour pouvoir à chaque fois me relever ?

Vous me regardez me débattre, spectateur,

Mais jamais ne me tendez la main.

Vous m’applaudissez, moi l’amuseur,

Mais ma solitude vous est vaine.

Il y a des jours où blotti au fond de mon lit,

Même l’ennui est parti.

Et je me mets à rêver à la mort

Ou à ce qui pourra me soulager de mon sort.

Je voudrais comme dans ce livre

Pouvoir m’arracher le cœur,

Ainsi nul sentiment de colère ou de rancœur,

Juste la sensation de vivre.

Vous allez me dire que je

Ne connaîtrais plus les sentiments de plaisir

Mais quand je décompte les souvenirs

Les quelques bienheureux

Sont enfouis sous les blessures amères.

Ce qui reste sont ceux

Qui m’ont fait le plus de mal jadis et naguère.

Il y a des jours où rien ne va

Mon seul espoir est que tout a un début et une fin

Cela va, cela vient

Et qu’un jour tout se terminera,

Enfin

L’encre de ma rage

On m’a dit n’y croit pas trop

Soit réaliste petit Léo

Tant d’appelés et peu d’élus

Dans ce monde, tu n’es qu’un inconnu

Trouve un travail sérieux

Ravale tes rêves, grandis un peu

Non je ne veux pas les écouter

Oui je veux tout tenter

Je veux viser la lune et les étoiles

Alors tant pis je mets les voiles

Peu importe les obstacles

Qu’importe les outrages

Mon moteur c’est ma rage

Avancer, progresser, dépasser

Les avis, les limites, les vieux démodés

Écrire de nouvelles pages

Dans l’encre de ma rage

J’emploierai tous les moyens

Je tenterai tous les chemins

J’utiliserai mes mots et mon culot

Vous me trouvez présomptueux

Et même prétentieux

Je m’en fous et contrefous

Mon rêve n’a pas de prix

Vous vous dites que je suis fou

Que tout cela n’est que folie

Accrochez-vous vous n’avez rien vu

Je ne suis pas un artiste perdu

Peu importe les obstacles

Qu’importe les outrages

Mon moteur c’est ma rage

Avancer, progresser, dépasser

Les avis, les limites, les vieux démodés

Écrire de nouvelles pages

Dans l’encre de ma rage

Je veux partager ma musique et mes chansons

Vous faire vivre de belles émotions

Pour ça je suis prêt à tout, rien ne m’arrête

Vous n’avez pas fini de voir ma tête

Peu importe les obstacles

Qu’importe les outrages

Mon moteur c’est ma rage

Avancer, progresser, dépasser

Les avis, les limites, les vieux démodés

Écrire de nouvelles pages

Dans l’encre de ma rage

La conjugaison de l’amour

Premier regard

Premier espoir

Quelques mots et un sourire

Dans tes yeux notre avenir

Avec toi j’ai appris à conjuguer

Les verbes de ma vie qui semblaient irréguliers

Aimer, embrasser, caresser

Grandir, choisir, adoucir

Étreindre, atteindre, sans craindre

Avec toi j’ai appris à accorder

Tous les participes compliqués de mon passé

Ta main dans la mienne fermement

Le meilleur indicatif de nos sentiments

Notre amour était plus-que parfait

Mais passent les modes et le temps

Notre histoire se délite inéluctablement

Notre passé n’est pas si simple, c’est un composé

De nos erreurs, de nos rancœurs

Notre présent si imparfait

Peut-il avoir un futur ?

Notre passé est dépassé,

Notre présent est impératif

Notre passé antérieur nous raccroche

Est-ce suffisant pour envisager un futur proche ?

Notre amour devient un conditionnel présent de notre passé

Notre futur est désormais antérieur, plus que dépassé

Il ne reste que des hypothèses au subjonctif

Des habitudes, quelques poncifs

Qui participent à notre avenir approximatif

Il n’y a plus de déclinaisons, il ne reste que l’infinitif

Du verbe aimer, est-ce définitif ?

Ainsi se conjugue l’amour

Des modes, des temps qui dessinent les contours

De nos sentiments et des beaux jours

Mais à mettre encore les mêmes terminaisons

N’écrivons pas nous-mêmes les raisons

De la fin de notre conjugaison ?

Le masque

Comment ça va ? Question banale

C’est ce que demande toute personne normale

La réponse attendue tout va bien

Je me contente d’un sourire

Il vaut mieux ne rien dire

Alors je mets mon masque

Je cache ce qui me tracasse

Je ris pour ne pas pleurer

Je fuis pour ne pas sombrer

Je mets ce masque pour cacher

Qu’au fond de moi je suis brisé.

Lorsque tu me poses cette question

Veux-tu vraiment connaître mes démons

Savoir mes douleurs, mes souffrances et le reste

Savoir à quel point je me déteste

Non, tu n’as ni l’envie, ni le temps

Tu ne veux que les bons moments

Alors je mets mon masque

Je cache mes frasques

Je souris, je cache mes larmes

Je tais tous mes drames

Dans notre société, il faut être fort

Ne pas baisser les armes, redoubler d’efforts

Il n’y a pas le droit à la faiblesse

Il n’y a pas de temps pour la détresse

Alors je mets mon masque

Je ne laisse pas de traces

Je joue aux faux-semblants

Je fais ce que l’on attend

Comme l’a dit Freddy Mercury autrefois

Mon maquillage peut s’écailler

Mais mon sourire est toujours là

Show must go on.

Le phénix

Connaissez-vous la fable du phénix ?

Cet oiseau au nombre de vies prolixes.

Longtemps on m’a fait ce compliment

D’après chaque crise de renaître éperdument,

De ne jamais baisser les bras, de gravir

Plus d’une fois les montagnes de la cruauté

De la vie, de lutter envers et contre tout.

Fidèle, tenir, affronter sans jamais partir,

Droit, fier, combatif contre les fous

Les pervers, les égoïstes, les damnés.

Mes larmes ont noyé le feu du désespoir

De mes cendres ont jailli l’envie d’y croire.

Le phénix en est à sa neuvième vie,

Puisse-t-il gardé son immortalité

Car voir le monde n’est pas fini.

Mais résistera-t-il aux assauts de la colère

Et des rancunes d’hier ?

Car même s’il retourne à la terre,

Sa vie n’est hélas qu’éphémère.

Le temps du bonheur

On a tous au fond de notre cœur

Le bruit d’un rire, la chaleur

De la caresse d’une main

Un baiser que l’on retient

On a tous au fond de notre mémoire

Quelque part dans nos vieux tiroirs

Des photos d’instants gravés

De ceux qu’on a tant aimé

On a tous au fond de soi

Les sons des voix d’autrefois

D’inoubliables chagrins

Qui nous crève le cœur certains matins

C’était le temps du bonheur

Des joies, des rires, des cœurs

Effacé par les ombres de la peine

Remplacé par le malheur et la déveine

Lorsque j’y pense s’installe le spleen

De ces jours lointains telle une bruine

C’était le temps du bonheur

On vit avec, passe les heures

On n’oublie jamais rien, présent et passé

On compose avec ce qu’on a enduré

On se concentre sur les vivants, les amours et les amis

Pour mieux supporter l’absence des morts et les coups au cœur de la nostalgie.

Lettre à Élise

Je ne suis pas Beethoven

Mais voici quelques accords pour te dire combien je t’aime

Petite fille de l’hiver

Tu as su dompter mon cœur amer

Du plus profond de mes ténèbres

Ton rire a fait jaillir la lumière

Du plus profond de mon désespoir

Ton sourire a rallumé un puissant phare

Celui de mon îlot de solitude

Où je prenais de mauvaises habitudes

Celui de ma forteresse dépeuplée

Seul objectif, au plus profond, m’enterrer

Mais tu as débarqué avec tes cheveux blonds,

Tes grands yeux bleus m’offrant ton pardon

Ta joie, ton optimisme

Prête à braver les dragons de mon défaitisme

Telle une fée chevauchant les licornes

Tu as brisé les barrages de mes jours mornes

Pour les inonder de tes arcs-en-ciel

Semer les rayons d’un nouveau soleil

Tu ne t’encombres pas du passé

Seul le présent doit compter

Le futur à nous de l’inventer

Dans tes huit ans de vie

Tu as déjà bien plus de sagesse que Ghandi

Alors voilà des petites notes de musique

Pour toi ma petite fille unique

Enchanteresse de mon cœur

Marraine de mon bonheur

Quelques mots simples qu’il faut que je te dise

Pour t’écrire ta lettre ma jolie Élise

Je t’aime

Pardon

Je suis un formidable minable

Tout ce que je t’ai dit, j’en suis coupable

J’ai laissé la colère guider mon cœur

J’ai vidé ma frustration, j’ai vomi ma rancœur

Tout ce que je voulais c’était te blesser, te faire souffrir

Contrat rempli puisque je t’ai fait partir.

Te demander pardon

Espérer ton absolution

« Je m’excuse » des mots cons

Pour essayer de réparer notre relation

Je te demande pardon

Est-ce vraiment la solution ?

Devant toi à tes pieds

Reconnaître mes erreurs, mes ratés

Dire que je ne pensais pas ces choses

Qu’elles étaient le fruit de mes névroses

Te demander pardon

Espérer ton absolution

« Je m’excuse » des mots cons

Pour essayer de réparer notre relation

Je te demande pardon

Est-ce vraiment la solution ?

Mais voilà est-ce que ça suffit ?

Juste quelques mots et on oublie ?

Les blessures, les ratures, les injures

Passer à autre chose malgré la morsure

Laisser l’amertume, garder la confiance

Me donneras-tu une autre chance ?

Te demander pardon

Espérer ton absolution

« Je m’excuse » des mots cons

Pour essayer de réparer notre relation

Je te demande pardon

Est-ce vraiment la solution ?

Je suis sincèrement désolé

Crois-moi c’est la vérité

Je n’aurais jamais assez de mots

Pour soigner tous ces maux

Car je suis un formidable minable

Pardon, c’est moi le coupable

Premier et dernier

On reconnait le bonheur au bruit qu’il fait en claquant la porte

Pourtant ce matin rien ne présageait ton départ soudain

Je ne savais pas que le silence des amours mortes

Serait l’hymne de mon immense chagrin

Ton dernier mot est ma raison de continuer à vivre

Ton premier baiser le souffle qui me porte

Nos derniers regards seront mes premiers espoirs

Ton premier adieu le dernier de nos au revoir

Je suis spectateur du vide de ton absence

Ivre du soupir de ton parfum

Seuls les fantômes de ton rire rappellent ta présence

Mon monde est dépeuplé depuis que tu es loin

Ton dernier mot est ma raison de continuer à vivre

Ton premier baiser le souffle qui me porte

Nos derniers regards seront mes premiers espoirs

Ton premier adieu le dernier de nos au revoir

Le mutisme de ta voix me rebat les oreilles

Mes yeux pleurent nos si belles années

Ta peau est un souvenir volatil qui m’émerveille

Mon cœur je l’ai bâillonné, ne pas trop s’épancher

Ton dernier mot est ma raison de continuer à vivre

Ton premier baiser le souffle qui me porte

Nos derniers regards seront mes premiers espoirs

Ton premier adieu le dernier de nos au revoir

Le premier matin où je me lève et tu n’es plus là

Le dernier je t’aime prononcé un peu à la va vite

La première pensée que ton souvenir n’habite pas

Le dernier mot de la dernière phrase que tu ne m'as jamais dite

Ton dernier mot est ma raison de continuer à vivre

Ton premier baiser le souffle qui me porte

Nos derniers regards seront mes premiers espoirs

Ton premier adieu le dernier de nos au revoir

Si c’était à refaire

Nombre de poètes ont conté naguère

Des vers disant si c’était à refaire

Nombre d’écrivains ont narré

Leur fol espoir et leurs erreurs passées

Rêvant de revenir en arrière, de les corriger

Si c’était à refaire…

Et voici que les solutions, amères

Font surface et parait-il enterrent

Les déceptions et nous font nous assagir

Si c’était à refaire, pour tirer des leçons

Si c’était à refaire, pour nous donner l’absolution

Si c’était à refaire, je ne le ferais pas

Mais il n’y a rien à refaire, ce n’est que chimère.

Tout n’a été qu’erreurs et faux pas

Il n’y a rien à refaire, tout à défaire

Une vie plus simple, plus essentielle

Une vie dans laquelle je serai celle

Qui compte un peu parfois

Autant que les gens comptent pour moi.

Si c’était à refaire, prends un autre chemin

Laisse-toi porter, ne cherche pas à maîtriser ton destin

Prends la place qui est la tienne

Et laisse ta main dans la sienne

N’essaie pas de refaire

Laisse planer le mystère

N’aie ni regrets, ni remords du passé

Ne cesse jamais d’inventer

La vie n’est pas une guerre

Ce n’est jamais à refaire

Si j’avais su…

Si j’avais pu te dire tout ce que j’ai sur le cœur

Si j’avais pu te dire combien tu allais me manquer, ma peur

Si j’avais pu t’avouer combien tu comptais pour moi

Si j’avais pu te dire que je ne savais pas comment vivre sans toi

Si j’avais osé te confier mes océans secrets

Si j’avais osé partager mes émotions égarées

Si j’avais osé te sourire encore une fois

Si j’avais osé montrer une preuve de mon amour pour toi

Si j’avais su le poids de ton absence

Si j’avais su l’effroi de ton silence

Si j’avais su que c’était ma dernière chance

Si j’avais su que c’était notre dernière danse

Si j’avais vu qu’il était trop tard

Si j’avais vu que c’était ton dernier regard

Si j’avais vu la fin de l’espoir

Si j’avais vu que tu étais sur le départ

Alors je t’aurais crié que je tiens à toi, à nous

Je t’aurais prouvé mon amour

Je t’aurais démontré la force de nos liens

Je t’aurais avoué que sans toi je ne suis rien

Mais je n’ai pas pu, osé, su, vu

Muselé par ma pudeur, perdu

Dans les limbes de mes abysses

La peur de dire pétrifiant mes vaines esquisses

Tu es parti, je n’ai rien dit

Ne reste que les remords et les regrets

Vivre avec, avancer

Refaire le film de ce qu’il aurait fallu

De que j’aurais pu, osé, su, vu

De ce que j’aurais dû avoir le courage

Si j’avais su…

Une lettre

Il suffit parfois d’une lettre

Pour changer le sens d’un mot.

Il suffit parfois d’une lettre

Pour passer d’une épée à un rameau.

D’un B à un C un bon devient con,

Qui d’un C à un D devient un don.

Un bon est un con généreux

Qui fait don de ce qu’il peut.

Il suffit d’une lettre pour devenir philanthrope.

D’un M à un S ou un T, hop

Mon devient son ou devient ton.

Et ensemble une chaîne de générosité

Pointe le bout de son nez.

Le bon donne son don à ton con

Mon con rend à ton bon un peu de son don

Il suffit parfois d’une lettre.

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